Tu veux déléguer. Enfin. T’as pris ton courage à deux mains, tu cherches la bonne personne, peut-être même que tu l’as trouvée. Mais tu le sais : si tu veux que ça marche, ça ne se joue pas uniquement sur des outils ou des process.
Ce qui fait qu’une collaboration cartonne à distance, c’est pas Notion + Google Drive.
C’est une relation claire, structurée, et basée sur de vraies bases solides.
Alors si tu veux éviter les frustrations (“je dois tout expliquer”, “ça n’avance pas comme je veux”, “je fais plus vite toute seule”)… voici ce qu’il faut poser dès le début.
Pose les bases (pour de vrai)
Clarté = sérénité
Si tu ne sais pas exactement ce que tu attends, ton assistante ne pourra pas l’inventer.
Et tu vas vite te retrouver à gérer ce que tu voulais justement déléguer.
Prends le temps de lui partager :
- Ta vision business
- Tes objectifs prioritaires
- Ce que tu veux déléguer (et ce que tu veux garder)
- Les résultats que tu attends (pas juste la tâche)
Pas besoin d’écrire un mode d’emploi de 40 pages.
Mais il faut poser un cadre clair, dès le départ.
Un canal de com’ clair, pas 12 messages éparpillés
Slack, Notion, WhatsApp, mails… Tout est possible.
Mais choisis. Et annonce-le.
Si t’envoies un vocal par-ci, une consigne en commentaire Trello, un brief dans un mail le vendredi soir… c’est normal que ça bloque.
Mon conseil :
- Choisis un outil pour les échanges rapides
- Un espace de suivi de tâches (Notion, ClickUp, ce que tu veux)
- Et des points réguliers pour garder le cap
Une bonne com’, c’est pas parler plus.
C’est parler mieux.
Fixe des deadlines claires (et réalistes)
“Fais-le quand tu peux” = rien n’avance.
“C’est urgent” = stress mutuel inutile.
Sois directe : “J’ai besoin de ça pour mardi à 17h.”
Et si c’est urgent, dis-le — mais préviens, et surtout, priorise. Tout ne peut pas être “à faire tout de suite”.
Tu veux que ça roule ? Tu dois aussi lâcher (un peu) de contrôle
Déléguer, c’est pas micromanager. Et ça ne veut pas dire tout laisser faire non plus.
Tu veux une vraie collaboration ? Alors :
Fais confiance… mais guide au départ
Donne les infos. Réponds aux questions. Clarifie tes attentes. Ce n’est pas du temps perdu, c’est un investissement.
Plus tu poses les choses correctement au début, plus ton assistante sera autonome rapidement. Et plus tu pourras te concentrer sur ce que toi seule peux faire.
Ose les feedbacks francs (même si c’est inconfortable)
Pas besoin de passer par quatre chemins.
Si un truc ne te convient pas, dis-le.
Mais dis aussi quand c’est bien. Quand c’est fluide. Quand t’es soulagée.
Le but ? Créer une vraie relation de travail, basée sur la confiance, pas sur la peur de décevoir.
Inclue-la dans ta vision
Si tu veux qu’elle s’implique, montre-lui que son rôle compte. Tu n’embauches pas un robot. Tu collabores avec une personne qui peut t’apporter bien plus que tu ne crois — si tu l’intègres vraiment.
Partage tes projets. Tes idées. Ce qui t’emballe. Fais-la monter à bord.
Une collaboration fluide, ça se construit (et ça vaut vraiment le coup)
Ce qu’on oublie souvent de te dire, c’est que la délégation ne se fait pas toute seule. Elle se structure. Elle se cultive.
Mais une fois que c’est en place ? C’est un levier de puissance et de respiration énorme.
Alors si tu veux que ça roule, retiens ça :
- Structure ta com’
- Clarifie tes attentes
- Pose des process simples
- Donne du cadre, du contexte, et de la confiance
Et surtout : vois ta collaboratrice comme une alliée, pas une simple exécutante.