Ah, l'incessante question de savoir quoi faire de sa vie...

Franchement, j’ai toujours eu du mal à trouver ma voie. Enfant, je passais d’une idée à l’autre sans jamais vraiment savoir ce que je voulais faire. #multipotentielle. Impossible de dire « C’est ça que je veux faire » avec certitude.

Mon parcours scolaire reflète bien ce flou. Un bac en compta, une licence dans le social… Zéro cohérence. J’étais comme perdue dans un dédale de choix sans vraiment savoir où j’allais.

Et tu sais quoi ? Ce chaos, c’est ce qui me plaisait. J’aimais l’idée de toujours pouvoir changer de direction, d’apprendre et de sortir de ma zone de confort. Les autres me voyaient comme une extraterrestre, mais peu importe.

Quand j’ai quitté un job confortable dans la fonction publique pour me lancer dans l’entrepreneuriat, rien n’avait vraiment changé pour moi. J’étais toujours en quête de quelque chose de différent.

Sommaire

Une vie pro digne d'une série télé-réalité !

Après mon bac +3, j’ai connu deux ans de chômage. Oui, deux ans !

Puis, un jour, une opportunité s’est présentée : un poste d’assistante administrative dans une cellule grands travaux. J’y ai découvert l’univers des clauses sociales d’insertion dans le Valenciennois. Pas glamour, mais j’y ai trouvé ma place. J’étais la pro des plannings et des clauses d’insertion. Mais la cellule a fermé, et avec elle, j’ai dit adieu à ces responsabilités.

Deux mois plus tard, je retrouvais un poste d’assistante administrative. Pas de qualifications spécifiques ? Pas grave. J’ai appris sur le tas, en répondant aux besoins de ma boss et des autres.

Et tu sais quoi ? J’ai adoré ! Ce job a duré huit ans, avec son lot de défis et de moments où je me suis demandé : « Comment j’en suis arrivée là ? »

La prise de conscience

L'histoire inspirante d'une fonctionnaire en quête de création

Après la naissance de ma deuxième fille fin 2019, j’ai compris qu’il était temps de changer. Mes priorités avaient évolué, et j’avais deux ans de congé parental pour réfléchir à ce que je voulais vraiment.

En tant que fonctionnaire, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même, consciente que mon salaire venait des impôts de mes concitoyens. Je me sentais redevable, au point de me demander si je devais justifier chaque stylo Bic que je prenais au bureau.

J’aimais mon métier, surtout parce qu’il me permettait d’aider les autres. J’étais assistante administrative dans une direction de l’administration générale, avec des responsabilités variées. J’avais mis en place la dématérialisation de mon entreprise, et c’était ma plus grande fierté.

Mais au fond, je ressentais ce besoin de créer quelque chose de A à Z, de donner vie à un projet qui me correspondrait pleinement.

Ma transition vers une nouvelle aventure

Après huit ans en tant qu’assistante administrative dans le public, deux enfants, et un congé parental où j’ai plus changé de couches que de dossiers, j’ai réalisé que le problème ne venait pas de mon domaine, mais de la manière dont je l’exerçais. Il était donc temps de tourner la page du statut de fonctionnaire et de me lancer dans l’entrepreneuriat.

Le parcours n’a pas été facile : démarches administratives, rupture conventionnelle, démission, inscription à Pôle Emploi… Mais je savais que c’était le bon choix.

L'appel de l'indépendance et de la créativité

Un voyage audacieux à contre-courant

L’entrepreneuriat, c’est un défi constant. Chaque jour est différent, avec ses hauts et ses bas. Certains jours, tu te sens prête à conquérir le monde. D’autres, tu te demandes si tu n’aurais pas dû choisir un chemin plus simple.

Mais malgré les défis, l’entrepreneuriat m’a offert des moments magiques. Comme ma première vente, ou cette rencontre avec un client qui m’a fait comprendre que je fais réellement une différence pour LUI.

Être entrepreneure, c’est un apprentissage continu, une adaptation perpétuelle. J’ai dû apprendre à jongler avec mille casquettes : développement de l’entreprise, communication, marketing, vente… Tout en restant fidèle à ma passion.

Se redécouvrir et s'adapter

L’adaptation, c’est ce qui me fait vibrer dans l’entrepreneuriat. J’ai appris à prendre des décisions sans avoir toutes les infos, à sortir de ma zone de confort, et à accepter les risques.

Il y a aussi les fameux « hauts et bas ». Certains jours, je suis au sommet du monde, prête à tout conquérir. D’autres, je me demande si je ne devrais pas tout plaquer. Mais je sais pourquoi je le fais, et c’est ce qui me pousse à continuer.

Aujourd’hui, je suis entrepreneure, heureuse de développer mon entreprise chaque jour. Je me nourris de mes clients et de mes prestations, et je ne pense même plus à retourner à ma vie d’avant.

Conclusion

Je sais ce que j’ai perdu : l’insouciance salariale, les pauses café et les discussions entre collègues. Mais je sais aussi ce que j’ai gagné : l’indépendance, la liberté de façonner mon métier comme je l’entends, et l’opportunité de m’épanouir dans ce que je fais.

Tout n’est pas idyllique. Certains mois, le stress est bien présent. Mais pour combattre la solitude du freelancing, je m’accorde des échanges réguliers avec d’autres freelances ou mes clients. Ensemble, on avance, on progresse et on se soutient.

Et si toi aussi tu rêves de changer de cap, sache que c’est possible. Avec du travail, de la détermination, et un peu de courage, tu peux créer une vie qui te ressemble vraiment. Et si tu as besoin de soutien dans cette aventure, je suis là pour t’aider.

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