On me demande souvent : “Comment t’en es arrivée là ?” Spoiler : ce n’était pas un plan de carrière.
C’était un besoin vital : arrêter de subir, et créer un cadre dans lequel je peux respirer, décider, avancer.

Avant d’être celle qui structure… j’étais celle qui se cherchait.

Je suis de celles qu’on appelait “touche-à-tout”. Aucune voie toute tracée.
Un bac en compta, une licence dans le social, des virages à 180°…
J’ai longtemps cru que c’était un problème.

Mais aujourd’hui, je sais que c’est ma plus grande force : comprendre vite. M’adapter. Créer des ponts là où les autres cloisonnent.

Ma carrière, c’était pas une ligne droite. C’était un labyrinthe.

J’ai bossé dans l’administratif, les marchés publics, l’insertion… J’ai été la reine du système D, celle qui faisait tout tenir sans jamais s’écrouler.

Mais en coulisses, j’étais épuisée.

Et puis j’ai eu mes filles. Et là, j’ai su. Je ne voulais plus juste exécuter. Je voulais créer. Décider. Choisir.
Je voulais redevenir actrice de mon quotidien.

J’ai quitté la fonction publique sans plan B. Juste une certitude : je ne voulais plus survivre dans un cadre qui ne me correspondait pas.

J’ai vécu les doutes, les démarches, le flou total. Mais j’ai aussi goûté à la liberté de penser par moi-même.
Et j’ai compris que ma vraie zone de génie, c’est d’apporter de la structure.

Pas une structure rigide. Une structure qui libère.

Aujourd’hui, je suis assistante virtuelle

Je travaille avec des entrepreneures brillantes… mais au bord de l’implosion.
Celles qui n’en peuvent plus de tout porter. Celles qui veulent respirer sans que leur business s’effondre.

Je ne fais pas juste “de la délégation”.
Je restructure. Je clarifie. J’anticipe.
Et surtout : je les aide à reprendre leur vraie place. Celle de CEO.

Ce que j’ai vécu, je m’en sers tous les jours.

Parce que je sais ce que c’est :

  • De se sentir seule même en étant entourée

  • D’avoir un agenda blindé et la tête vide

  • De rêver d’un projet qu’on ne lance jamais, parce qu’on est déjà sous l’eau

Je sais. Et aujourd’hui, je suis celle qui tient la barque pendant que toi tu reprends ton souffle.

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